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 J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)

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MessageAuteur
MessageSujet: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 10:42


Scarlett Maddlyn Witheley
FEAT. MAGDALENA FRACKOWIAK

NOM : Qu'importe. Witheley. ça t'avance, hein ? Le prénom du père, quoi de plus classique. Le nom de famille de ma mère n'a que très peu d'importance. Ou plutôt, il est préférable pour certaines personne qu'il ne soit pas divulgué. ▲ PRÉNOM : Scarlett. Comme tous les chiard, je suis née écarlate. Ma mère me prévoyait une vie de diva. Dommage que je n'ai jamais su chanter. Sinon, on m'appelle Maddlyn. Lyn, pour les intimes ; histoire qu'on laisse ma folie de côté, pour une fois. ▲ ÂGE : 24 ans. et oui, quelques années dans ce monde. >On me dit souvent que j'en parais jusqu'a dix de plus. ▲ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : On devient intimes, maintenant ? Très bien. Je suis née une quinze août, une jour chaud d'été où on a mieux à faire que de pourrir dans un hôpital. La ville ? Chicago. ▲ OCCUPATION : Terrorise le monde, rechercher un proche, faire des sarcasmes... Oh, si, un jour ça deviendra un vrai métier. Officiellement je suis surveillante. Mais laissons donc les jeunes apprendre par eux même l'autonomie et la raison, non ? ▲ 5 TRAITS DE CARACTÈRES : Comment me décrire ? Je suis une personne délicieuse. Un peu meurtrie, un peu amère, d'une douceur extrême face aux gens qui m'ont fait beaucoup de mal quand j'étais petite. Non, je déconne. Je suis sarcastique, insupportable, froide, flippante, et tout ce que vous voulez. Je n'attaque jamais dans le dos, mais j'aime faire des effets de style, en lâchant des petites bombes de temps en temps. ▲ SIGNES PARTICULIERS : La plupart des élèves ne savent même pas que je suis dans cet institut. J'aimerais dire que je suis un électron libre, mais c'est faux. J'ai une forme d'indépendance, certes. Mais je suis redevable à ceux qui m'hébergent, malgré moi. Donc, je fond dans la masse, mais étonnamment, les gens retiennent pas mal mon visage après m'avoir croisée. ▲ GROUPE : public ennemies.

PETIT PLUS
→ pas très bavarde en public, je parle beaucoup seule à seul ; aussi, si on se voit en réunion, il est possible que je ne parle pas, sauf si le besoin est trop grand.
→ Les gens ont tendance à oublier mon prénom facilement, cependant ils se rappellent plutôt bien de mon visage
→ Peu de gens dans la confrérie savent qui je suis et ce que je fais là.


BOUCLIER MENTAL
NIVEAU DE MAÎTRISE 5/5
Mon niveau de maitrise vous impressionne ? Y'a pas de quoi. Quand on a u pouvoir inutile, autant bien savoir s'en servir. Je l'ai constamment activé, et ça ne me fatigue pas trop, pour la simple raison que je ne peux pas étendre ce pouvoir à d'autres gens. Je suis donc uniquement capable de me défendre des attaques mentales moi-même. Les autres pouvoirs pouvant blesser le physique marchent très bien, oh oui, vous pouvez me tuer très simplement. Vous ne pourrez juste pas lire mes pensées ou contrôler mon cerveau d'une manière ou d'une autre. Ni même ressentir de l'empathie. Tant mieux, je n'ai besoin de la pitié de personne.

▲ Décrivez-nous le moment où vous avez découvert vos pouvoirs.
Ma tête bourdonne, j'ai les tympans qui hurlent et le sang qui cogne dans mes tempes. Mon souffle est saccadé et je me traîne jusqu'à mon lit. Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Mais comme d'habitude, je prends sur moi. De toutes façons, je n'ai pas la force de descendre les escaliers pour prévenir un de nos parents. Et puis, pour quoi faire ? Ma mère ne pourra rien y faire ; et mon père s'en fiche. La télé est bien plus intéressante. Je n'ai pas envie de leur causer de problèmes. On est une famille normale, dans un monde normal, pas besoin de chambouler notre petite vie tranquille à cause d'une migraine qui partira demain. Si je ne meurs pas avant. La porte de ma chambre s'ouvre, et je m'appuie sur mes coudes pour me tourner faiblement vers la petite fille blonde qui entre, hésitante, ses grands yeux bleus remplis d'inquiétude me scrutant derrière son air timide de poupée. « Scar, ça va ? » je lui grimace un sourire. Non ça ne va pas. Mais le rôle des grandes soeurs de rassurer les petites soeurs quand nos parents ne peuvent pas le faire. Du moins, c'est ce qu'a dit mon institutrice. Plus tard, je me rendrais compte que cette femme n'était qu'une pauvre conne. Plus tard. Pas maintenant. Là, je souris toujours cette espèce de grimace affreuse à ma petite soeur, et je tente de la rassurer. « Bien sûr, ce n'est qu'une petite migraine. » Je t'en foutrais, moi, des "petites migraines". Bon, c'est certain, à l'époque, je ne parlais pas comme ça. La petite à tête d'ange s'avance vers moi, hésitante, toute tremblante de peur. Ses joues se font rapidement ravager par les larmes ; mais je n'esquisse pas de mouvement. Trop faible pour bouger. « Je suis désolée, j'... j'ai, je voulais entrer dans ton esprit, ça leur fait pas mal, aux autres, ça marche toujours... » Je me raidis - si cela est possible d'être encore plus raide dans mon état. J'ai dix ans, à cette époque, je crois. Soledad - c'est son nom - avait déjà parlé a plusieurs reprises de son problème, ce qui a mit mon père en colère ; encore plus que d'habitude. Elle n'en avait plus parlé, jusqu'à présent, mais fixait parfois les autres avec un sourire supérieur du haut de ses six ans. « Dis pas ça, Ada. », je siffle entre mes dents. Moi non plus, j'aime pas. Papa a dit que les gens pas normaux avaient pas de place sur Terre, et j'ai pas envie que ma soeur soit expédiée ailleurs, même si elle est chiante et que tout le monde la préfère à moi.
Plus tard, je me demanderais comment j'avais fait, pour qu'elle croie que les deux n'avaient pas de lien. Mais ce jour-là, alors qu'elle était rentrée dans sa chambre pour dormir tranquillement, j'avais compris qu'en effet, c'était mon pouvoir à moi, ça ; interdire l'intrusion de qui que ce soit dans mon esprit. Et ça fait longtemps que je n'ai plus de migraines.
▲ Qu'est-ce qui a influencé votre choix d'institut ? Si vous êtes plutôt solitaires, expliquez nous pourquoi.
Le froid me mordait la peau, de la fumée s'échappait de ma bouche sèche et je grelottais, furieuse contre le monde entier. Petite conne. Elle s'était fait la malle à une vitesse impressionnante, sans laisser de trace. Depuis ce jour, je la cherchais en vain. Sans savoir comment ni pourquoi, j'étais finalement arrivée à Boston. Enfin si, je savais pourquoi. C'était un lieu dont on avait fantasmé en famille, et pour tout dire c'était mon dernier espoir. Je passais pour une clocharde comme les autres, mes cernes et mes cheveux sales m'avaient fait prendre au moins dix ans. Je m'étais battue contre des petites branleurs, j'avais fui, volé, menti et tout ça pour rien. J'avais juste envie d'un bon bain et d'un putain de radiateur dans une chambre douillette. Quelque chose de moins dur et plus chaud le sol. Petit à petit, cette idée qui s'était installée dans esprit depuis que j'étais partie de chez moi montait dans ma tête : j'allais mourir. J'allais crever, face au étoiles, et mon corps se congèlerait suffisamment tôt pour personne ne s'aperçoive de l'odeur nauséabonde que sa décomposition dégage ; et lorsqu'on me retrouvera, je serais totalement méconnaissable. Personne ne fera le lien entre moi et ce corps abimé. J’en étais à ces sombres pensées lorsqu'une voix parvins à mes oreilles. « Vas-y, teste sur elle, c'est qu'une humaine, après tout ; une clocharde en plus, elle te suppliera presque de le faire. » La voix, narquoise, me figea sur place. Un ricanement mauvais me parvins et j'attendis, le coeur battant. Et si c'était elle ? Mais lorsqu'une main me força à me retourner, je ne découvris que deux jeunes hommes, un peu plus vieux que moi, peut-être, un sourire mauvais sur les lèvres. Je levais les yeux au ciel, et ricanais à mon tour. « Je ressemble encore à une humaine ? Vous me flattez, les gars » Fronçant les sourcils, l'un eu un mouvement de recul, m'étudiant plus attentivement, tandis que l'autre plaqua sa main sur mon front, un air supérieur sur le visage. Après trois secondes sans qu'il ne se passe rien, je me lassais de sentir cette main qui ne me réchauffait même pas, et lui envoyait mon poing dans la figure. Il tituba, et réussi à ne pas tomber. « Tu voulais faire quoi, là ? » Ma voix était tranchante, encore plus glaciale que la température ambiante. Je notais que l'autre garçon me regardait avec un sourire grandissant, une lueur admirative dans les yeux. « tu es une mutante, n'est-ce pas ? » Sa voix n'avait été qu'un murmure, mais je l'avais très bien entendu. Alors que je fronçais les sourcils, il continua, sentant que sa question était rhétorique. Lorsqu'il me parla d'un refuge pour mutant, je me pris à espérer, et lui emboîtait le pas sans plus attendre. Tout ce dont je rêvais allait bientôt être à ma disposition : lit, bain, chaleur, propreté, nourriture ; et surtout, peut-être l'objet de mon départ de chez moi.
▲ Lorsque vous avez découvert votre don, comment vous êtes vous senti à l'idée de devoir abandonner votre vie "normale"? Parlez-nous de votre ancienne vie.
J'allume fébrilement ma cigarette, avant de fourrer une de mes mains dans mes poches, bien au chaud. J'expire la fumée doucement, les yeux mi-clos, la tête renversé vers l'arrière. Pas que j'aime spécialement ça, mais je sais que ça me donne un style. C'est tellement agréable de paraître pour une fille libre et détachée ; quand le soir on devient une gamine enchaînée à ses obligations. Mais ces gestes sont devenus essentiels, pour moi. Je ne fumais, au départ, que pour paraître plus intéressante, et me donner un genre. Mais désormais, finit de crapoter. La nicotine s'est frayé un chemin jusqu'à mon cerveau et je suis réellement dépendante. Pauvre fille. J'aspire de nouveau, observant les alentours discrètement. Je soupire, resserre les pans de mon manteau, avant de prendre une nouvelle bouffée. Je déteste le lycée. Je ne sais pas ce que je ferais, plus tard. Ma soeur souffre tous les jours, et sa douleur me rend folle. Mon frère est trop petit pour comprendre quoi que ce soit, alors il subit. Un peu comme nous, parce qu'on se plaît a être des attentistes. Ma mère tremble même quand il fait chaud, elle n'ose pas contredire. Mon père hurle, il libère sa haine, et sa peur qu'il camoufle en déception. Et Soledad est la cause tout ce bordel, malgré elle. C'est sûr, c'est plus simple pour moi. Personne n'est au courant, et à cette époque je me jure que personne ne le sera jamais. Soledad est proche de moi, un peu trop selon mon père qui pense qu'elle utilise ses pouvoirs sur moi pour m'avoir à sa botte. Et elle, elle pense que c'est parce qu'elle m'aime trop qu'elle ne peut pas rentrer dans mon esprit. Je la remercie d'être aussi naïve.
Un frisson me traverse, pas uniquement dû au froid. J'ai peur, je crois. Ce que je serais plus tard, qui je serais, tout ça m'effraie. Mais je n'ai pas envie de rester dans cette situation pour toujours. Je sais très bien qu'on jour ou l'autre, il va falloir me bouger. Ma soeur m'a parlé une fois d'un institut à Boston, où elle pourrait apprendre à utiliser son pouvoir. Je lui ai dit que c'est ce que notre père craint le plus ; qu'elle sache l'utiliser. Et puis j'ai secoué la tête. Ce fut la seule fois qu'on en a parlé, toute les deux. Elle a très bien compris que j'avais pas envie qu'on s'étende là-dessus, parce que ça m’écœure un peu, aussi. Même si, au final, l'un de nos parents doit avoir cette espèce de gêne mutant dans les veines.

« Scar, ma chérie, excuse moi, essaie de comprendre... » Sa voix tremblotante m’écœure, les larmes dans ses yeux me donnent envie de la frapper. Sa faiblesse me dégoute. Mon visage est tordu par la fureur, et à ce moment, elle pourrait facilement me surnommer "Scary", pour décrire son état de pauvre loque éreintée. Les insultes franchissent mes lèvres sans que je ne puisse les arrêter. Pauvre folle que je suis, je n'ai pas de pitié à la descendre encore plus. Bien fait pour elle. Je ne revois plus en elle l'ovale doux de son visage qui s’arrondissait autrefois en un sourire rassurant. Je ne devine plus l'éclat de bienveillance dans ses prunelles d'un marron clair. même ses cheveux d'habitude d'un blond éclatant semblent s'être ternis, devenus gris. Je refuse de revoir en elle la femme qu'elle a été autrefois, cette mère trop naïve et inquiète. Pas de naïveté dans ses actes, cette fois. Juste une conscience lancinante qui ne l'a pas empêchée de regarder tout se déchirer, se consumer petit à petit ; même si elle a toujours su qu'elle n'en dormirait plus, qu'elle en crèverait probablement. Et bien qu'elle crève, alors. Puisque plus rien n'a d'importance, pour elle. Je l'exècre plus encore que mon père. Lui a toujours été honnête. Elle, elle n'a jamais su vers qui se tourner, quel choix prendre. Elle connaissait ma réaction depuis le début. Je l'ai laissée faire, c'est vrai. Peut-être qu'au fond de moi, je gardais cet espoir fou qu'elle ne fasse pas ce choix insensé. Oh, j'aimerais pouvoir la regarder dans les yeux, et lui dire calmement : "je le savais, je ne t'en veux pas, maman." Mais ça n'arrivera jamais.

Me revoilà, de nouveau devant ce lycée, toujours a fumer et à prendre cette apparence creuse d'éternelle indifférente. « Mais elle s'est barrée où ? » J'hausse les épaules. Elle commence à me taper sur les nerfs, cette nana. Certes, j'avais besoin de me libérer et raconter tout mes problèmes à quelqu'un. Et c'est tombé sur elle, parce que que c'était la seule cruche à ma disposition. « C'est pas mon problème. Après tout, c'est une erreur de la nature. Où elle va aller, ce qu'elle deviendra, ça la regarde. Moi j'veux plus rien avoir à faire avec elle. Plus tard, je serais employée dans un bureau à la con, comme la moitié des connards de la Terre, en acceptant le métier qu'on me propose parce que c'est pas vraiment comme si on avait le choix. On crachera sur la gueule de ces mutants, et même si parmi eux il y a ma soeur, on sera prêt à les exterminer au moindre faux pas. » Elle me regarda avec de grands yeux. Elle attendit quelques secondes, comme si elle s'attendait à ce que je lui fasse un grand sourire et que je lui dise "mais naaan, j'déconne!" ; et bien, elle peut attendre longtemps. La naïveté des gens me surprendra toujours. J'expire de la fumée en fermant les yeux, la tête renversée en arrière. « Y'a peut-être d'autres alternatives, tu crois pas ? » Sa voix légèrement tremblante me fait apparaître un sourire carnassier. « Douce ignorante... » je souffle, un rire sadique s'échappant de mes lèvres.
▲ Où vous voyez-vous dans 10 ans?
« Et maintenant, tu vas faire quoi ? ça fait plus de quatre ans que t'es ici, Lyn, un jour ou l'autre ils vont te demander de te bouger. » La légende qui dit qu'il n'y a que les femmes qui parlent après l'amour, rompant la douce quiétude qui nous envahit, est totalement fausse. Je ne peux pas vraiment me plaindre, cependant. Ce mec est le seul qui vaut vraiment le coup, d'entre ceux que j'ai connu. J'en ai pas connu des tonnes, c'est sûr, mais ce qu'on ressent l'un pour l'autre s'apparente à l'amour. Même si c'est beaucoup plus malsain que ça. Quand on se dispute, c'est moi qui finit par partir, puis par revenir. Quand on rompt, c'est l'inverse. Je me plais à penser que j'exerce une sorte de pression sur lui, que je suis capable de le rendre heureux ou exécrable. Je me surprends parfois à envisager ma vie auprès de lui. Dans ces cas-là, je me secoue. Je ne peux pas, tout simplement. Mais il a raison. ça fait quelques années que je suis là, et même si c'est confortable d'avoir le gite et le couvert gratuitement, je sais qu'il y aura un jour une contrepartie que je ne pourrais surement pas payer. Je partirais lâchement, surement, dans ce cas. Peu m'importe, je ne suis plus à ça près.
J'évite de le regarder, ne sachant quelle réponse il attend de moi. Est-ce qu'il parle d'un avenir où on serait tous les deux ensemble, ou juste de ce que moi, je pourrais -je voudrais ? - faire ? Je ne lui ai toujours pas dit ce que je cherchais depuis qu'on s'est rencontré ; d'ailleurs, personne ne le sait, même si je suppose que la directrice en a une petite idée... N'ayant pas envie de parler de ça maintenant, je décide d'opter pour une réponse débile. « On va se marier, avoir des bébés et élever notre gentille petite famille dans une belle maison où on sera tous très heureux. » Il rit de mon sarcasme. Il ne m'a jamais prise au sérieux, et c'est une des raisons qui explique mon attachement à lui. Les autres pensent toujours que je couve quelque chose de grave, qu'il faut que je voies des psy à la con ou que je leur raconte toute ma vie. C'est pour ça que j'ai arrêté de bosser. On ne m'a jamais rien dit, jusqu'ici.
Il grimace, et se relève sur un coude pour m'observer. Son visage est sérieux, un peu trop, même. « Qu'est-ce que tu cherches, Maddlyn ? » sa voix n'a pas vraiment l'intonation d'une question, plutôt d'une affirmation, ou même d'une accusation. Du genre "je vois clair dans ton petit jeu". Il sait que je cherche chose, déjà, c'est pas mal, et peut-être trop. Je le scrute, repensant à la seule personne qui connaît toute l'histoire. Une pauvre humaine toute simple, qui était au lycée avec moi et qui était là au moment où j'avais besoin de me confier. Mais pour elle, j'étais Scarlett. Pas Maddlyn.
Je passe ma main dans ses cheveux, lui adressant un adorable sourire, avant de lui répondre d'un ton neutre. « Va te faire foutre, ça te regarde pas. » Je sais qu'il a horreur que je fasse ça, mais que malheureusement pour lui, ça devient de plus en plus fréquemment mon langage. Mais je suis pas prête de lui dire que dans dix ans, je voudrais vraiment avoir une petite famille avec lui, et qu'on partagerait cette maison avec ma soeur, que j'aurais finit par retrouver, et avec on aurait recommencé une nouvelle vie.
Parce qu'il aurait essayé de me dire d'arrêter de penser à elle, parce qu'elle est surement morte, parce que ça fait trop longtemps que je la chercher, et parce que ça me rend chaque jour un peu plus folle.
▲ Que pensez-vous des actes terroristes de celui que l'on surnomme, le Mutant X ?
Pauvre con. C'est le seul moyen qu'il a trouvé pour se faire connaître ? Je referme le journal en soupirant. Je ne peux pas le blâmer, ça a aurait pu être moi. L'autre jour, j'ai rêvé que je tuais tous les humains juste pour avoir plus de facilités à trouver ma soeur. Après tout, c'est une conviction de gamine, qui a finalement viré à l'obsession, je ne peux pas me permettre de le juger. Et puis, vu l'atmosphère de l'institut, ça ne m'étonnerait pas que ce mec - ou cette nana, d'ailleurs - soit l'un d'entre nous. Pas de méprise, j'adore cet endroit. Je lui dois presque tout. Mais ce Mutant X me fait flipper. Mon petit frère est humain, jusqu'à la preuve du contraire. Et puis, ce nom... Mutant "X". Comme le nom du gêne, ou X dans le sens "n'importe qui", dans le sens "ça aurait pu être toi, Maddlyn" ?


DERRIÈRE L'ÉCRAN
mischievous wink
Premièrmeent, je suis nulle à ce genre de truc, je préfère les formulaires déjà tout fait, je sais jamais quoi dire. Deuxièmement, je suis une bavarde, donc je devrais pouvoir réussir a vous pondre quelque chose. Alors, déjà, je m'appelle Maude -oui, oubliez pas le "e" s'il vous plaît -, j'ai dix sept ans, euh... J'ai déjà fini ? Non, bon. Je pense venir en général cinq jours sur sept sur le forum, parce que je fais de la danse donc je rentre souvent assez tard, et je suis trop crevée, alors si en plus j'ai des devoirs... oui parce que cette année c'est le bac muahahah -ou pas. Ensuite, j'adore le forum, j'ai jamais été pleinement satisfaite des forums sur X-men parce que les personnages, en étant repris me décevaient toujours un peu - y'en a qu'un seul sur lequel je me suis inscrite, c'était il y a fort longtemps... Bref, du coup je trouve ça top que vous ayez repris l'idée, puis la parité, quoi, ça gère ! (en plus Robert et Charlize sont juste trop canons)
Voilà, j'ai fini What a Face



Dernière édition par S. Maddlyn Witheley le Mer 10 Oct - 10:11, édité 12 fois
S. Maddlyn Witheley
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 10:45

ooooouh, j'ai bien hâte de découvrir ton personnage I love you
Bienvenue parmi nous!
Bonne chance pour ta fiche et n'hésites pas si tu as des questions!
Cléo S. Baelish
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 10:48

Bienvenue jolie Maddlyn !!
Fight pour ta fiche & éclate toi bien sur ton personnage ! ♥
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 10:51

Merci beaucoup à vous deux In love Please
Pour le moment je n'ai pas de questions, mais je n’hésiterais pas Wink
& par contre je ne promets pas de finir ma fiche ce week-end Perplexed
S. Maddlyn Witheley
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 10:53

Ça va pour la fiche. Tu as une semaine pour la terminer.
Si tu as besoin d'un peu plus de temps, tu n'as qu'à demander I love you
Cléo S. Baelish
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 11:11

Bienvenue parmis nous Maddlyn In love
tient je ne connaissais pas magdalena, très bon choix !!
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 12:51

D'acc, merci beaucoup I love you

Merci Ivory, je te retourne le compliment, Crystal est fantastique Love
(et pour Magda je crois que je suis la seule à la jouer, donc c'est normal Te-He )


(j'aime vos smiley, au passage Arrow Arrow )
S. Maddlyn Witheley
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyVen 28 Sep - 18:14

BIENVENUUUUUUUUUUUUE *.*
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyDim 30 Sep - 12:13

Merci beaucoup Alix I love you
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyDim 30 Sep - 17:19

Bienvenuuue afro
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyLun 1 Oct - 12:31

ah, ce smiley Caresse
Merci beaucoup Smile
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyLun 1 Oct - 17:21

BIENVENUE ! cheers

J'aime beaucoup comment tu écris ! Et puis "Bouclier mental = pouvoir inutile", tu m'as faite rire Laughing Ca peut probablement te sauver la vie qui sait ? Rolling Eyes (a)
Hâte de lire la suite ! Omg
A. Liam Norwood
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyMer 3 Oct - 10:39

Merci beaucoup, ça me fait plaisir Embarassed I love you
Ahah ouais, en fait plus j'y réfléchit, plus je pense que ça va aider Maddlyn, elle le sait juste pas encore What a Face
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyMer 10 Oct - 10:13

fiche enfin terminée Wink

(en fait il me restait plus que le "petit plus" à faire et comme j'avais pas d'inspi j'ai mis que ça, j'espère que ça dérange pas... Arrow )
S. Maddlyn Witheley
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MessageSujet: Re: J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)   J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn) EmptyMer 10 Oct - 11:54

youpi c'est fini I love you j'adore vriament la façon dont tu as tout écris, c'est super ! tu es donc assurément validé. N'oublie pas d'aller demander un logement et un surnom Excited
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J'avais envie de détruire quelque chose de beau (Maddlyn)

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