X GENE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
MessageAuteur
MessageSujet: CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.   CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. EmptyVen 28 Sep - 11:33

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Jon-Daenerys-jon-and-daenerys-24183664-500-500
CLÉO & ORPHÉe
« This can't be real »

Le temps était froid, le vent se voulait présent, l’automne se faisait sentir. Il s’imposait graduellement, transformant le feuillage des arbres vert en différentes teintes de rouge, d’orangé et de jaune. Les enfants commençaient à sortir leurs petits manteaux colorés, passant devant le parc de l’université pour se rendre à l’école élémentaire qui était un coin de rue plus bas. C’était le train-train quotidien de tout le monde : huit heures le matin, la ville se réveille et commence à s’activer. On fait déjeuner les enfants, on les envoie se marrer à l’école et apprendre pleins de trucs chouettes, et après on va travailler afin de pouvoir faire vivre sa petite famille. Lorsque je regardais ce genre de scène, je me disais que c’était ça la vraie vie et que se devait être bien agréable de se laisser border par un tel quotidien. N’importe qui dans cette situation me dirait le contraire pourtant : on rêvait tous d’une vie palpitante, de gloire, d’aventures incroyables… D’être différent de tout le monde, quoi. Je n’avais jamais vraiment osé demander et argumenter avec quelqu’un à ce sujet : que seraient-ils prêts à donner pour être différent? Pour vivre une vie comme on en voit que dans les films? Lorsque j’y pensais, j’avais envie de rire, parce que malgré tout, c’était bien ça ma vie. J’étais un mutant et ma vie était bien loin d’être ordinaire, même si je tentais tout pour me persuader, moi et les autres, du contraire. J’aurais certainement donné n’importe quoi pour redevenir celui que j’étais avant : à force de tout faire flamber, croyez-moi, ça me coûtait cher de fournitures. Ou plutôt, ça coûtait cher de fournitures à l’institut. Oui, parce qu’en plus d’être mutant, j’étais étudiant. Étudiant en quoi? Ça dépend qui vous êtes. Normalement, je réponds souvent que j’étudie en photographie et que j’aimerais bien en faire un métier plus tard. Mais ceux qui me connaissent vraiment savent très bien que je suis un étudiant à l’institut Fitzgerald, pour jeunes surdoués. Chaque jour, on m’apprend à contrôler un don que la génétique m’a donné… J’ignore si je peux vraiment qualifier cela de don, mais bon. On tente de m’en persuader tous les jours.

Mais pas aujourd’hui. Je m’étais levé très tôt afin de pouvoir m’éclipser rapidement de l’institut sans me faire voir, juste avant l’heure du petit déjeuner. La plupart des gens dormaient lorsque j’étais parti et ceux qui m’avaient vu partir n’en avaient sûrement rien à battre. L’esprit d’équipe n’était pas encore tout à fait au point à l’institut. Peu importe, tant que je revenais sans trop me faire remarquer. Emmitouflé dans un manteau chaud, avec un foulard et des mitaines dont seuls mes doigts pouvaient sortir, je m’étais rendu sur le campus de l’université avec mon appareil photo autour du cou et mon sac contenant quelques pièces d’équipement. S’il y avait bien une chose que j’aimais faire et qui me permettait de m’évader un peu, c’était bien la photographie. C’était ma mère qui m’avait fait découvrir ça lorsqu’on vivait encore en France : je voyais les touristes prendre des photos de tout dans les rues et je me demandais bien pourquoi ils faisaient ça. Lorsque j’ai découvert qu’on pouvait littéralement figer un moment qu’on aimait et le garder pour le restant de notre vie, j’avais fait de la photographie ma mission personnelle envers ma famille. Ma mère avait plusieurs albums remplis de mes photos : tous mes cadeaux d’anniversaires, les Noëls qu’on passait ensemble, elle qui jardinait dans la cour, son mariage, la naissance de ma petite sœur…. Et sa nouvelle famille, dont je ne faisais plus partie. J’ignore si j’avais vraiment envie de revoir ces photos un jour. Je n’en avais gardé que quelques uns sur mon disque-dur : une de ma mère qui me souriait, une de ma petite sœur qui bouffait mes bas. C’était tout ce qui me restait d’eux.

J’aimais bien photographier les gens à leur insu, leurs habitudes, leurs manies, les gestes qu’ils posaient dont ils étaient inconscient. Accroupi dans l’herbe fraîche du campus de l’université, je m’amusais à prendre différentes photos des personnes qui passaient, des couples qui se tenaient la main, des élèves en retard à leurs cours ou les professeurs avec leurs dossiers et leurs mallettes, prêts à aller affronter une classe de centaines de jeunes étudiants fatigués. À en croire l’heure, j’aurais dû être en cours aussi en ce moment : il approchait 10 heures maintenant et c’était souvent l’heure de l’entraînement physique à l’institut. S’en suivait ensuite une heure pendant laquelle nous devions nous entraîner en équipe avec nos pouvoirs, et c’était souvent à ce moment que je manquais de brûler les vêtements de mes confrères. Techniquement, mon vrai pouvoir constituait à mimer le pouvoir de ceux que je croisais et de l’absorber ensuite. Je possédais ainsi tous les pouvoirs je voulais, simplement en voyant d’autres personne les exécuter. Malheureusement, mes professeurs insistaient pour que je me concentre à maîtriser les deux premiers pouvoirs que j’avais absorbé étant donné que j’étais un vrai danger public. À coté des autres élèves, j’étais un moins que rien et cette ambiance commençait vraiment à me peser. Oui vraiment, j’étais content d’être ici ce matin et pas à l’institut.

Perdu dans mes pensées, mon œil n’était plus vraiment concentré sur ce qui se trouvait dans mon objectif. Lorsque mon attention retourna vers mon appareil, je ne voyais plus rien, si ce n’était qu’un gros plan sur des jeans. Curieux, je levai les yeux pour découvrir un visage beaucoup trop familier devant moi. Les battements de mon cœur se mirent à accélérer et je me sentis pris d’une nervosité incroyable, sursautant pour me retrouver immédiatement les fesses sur le sol, incapable de me tenir en équilibre. Mais de quelle sorcellerie usait-elle pour faire un tel effet sur moi?



Dernière édition par Cléo S. Baelish le Ven 28 Sep - 15:23, édité 1 fois
Cléo S. Baelish
Cléo S. Baelish
JOKER ▲ mimétisme empathique
► MESSAGES : 87
► PETIT AIR DE MUSIQUE : Baltimore's Fireflies - Woodkid
► OCCUPATION : Étudiant
► PSYCHO : Perturbé

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.   CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. EmptyVen 28 Sep - 15:14

Malgré le nombre d’années qui la séparaient de sa vie au Pérou, Orphée avait toujours autant de mal à s’adapter au climat de Boston. Enfin, s’adapter était un bien grand mot ! Car en réalité et malgré ce que tout le monde croyait, les mois d’été à Lima était aussi les plus moches … Mais alors que les Américains ressortaient leurs pulls et leurs écharpes, les Péruviens eux, les quittaient petit à petit. C’est pourquoi, en jetant un coup d’œil à l’extérieur, elle ressentait une certaine nostalgie. Après tout, c’était une partie de sa vie qu’elle avait quitté, et plus le temps passait, plus elle avait l’envie d’y retourner pour y vivre. C’était là bas chez elle, même si Boston était une ville d’accueille qui lui plaisait, et sa ville natale qui plus est ! Mais le froid s’abattait sur Boston et Orphée regrettait la garúa de la fin d’été de Lima. Elle poussa un soupir d’aise, se rendant compte tout à coup à quel point elle était seule à Boston depuis le décès de sa mère. Surtout depuis qu’elle n’avait plus de colocataire ! Et cette situation commençait à la peser. Aussi bien moralement, que sur son compte en banque d’ailleurs ! Elle ne tiendrait longtemps sans colocataire, malgré quelques heures supp’ au café. Malgré toutes ses pensées matinales un peu sombre, et comme toujours Orphée gardait le sourire. Elle activa enfin le mouvement, après cette longue contemplation de la rue et du temps. Puis elle déposa sa tasse vide dans l’évier et se dépêcha d’enfiler son collant rouge et chausser ses bottes montantes. Ce n’était pas le tout, mais elle ressentait le besoin d’étudier ce matin… Chose que la plupart des étudiants aurait trouvés très suspect !

Une fois emmitouflée dans son long manteau couleur crème, elle attrapa son sac en tissus (ridiculement troués et raccommodés dans tout les sens !) et hop ! Disparut dans la cage d’escalier. Comme à son habitude, elle préféra marcher plutôt que de prendre le métro. Ce n’était pas comme si elle était pressée ! Son premier cours était à 14h et elle avait tout le luxe de flâner à travers les rues de la ville de Boston, toujours aussi active malgré l’heure matinale. Elle observait, elle rêvait et imaginait la vie de chaque personne qu’elle croisait, souriait à qui lui rendait son bonjour et comme toujours, finissait loin dans ses pensées. Elle en sortit asser pour acheter un petit muffin à un vendeur ambulant, puis prit la direction du campus par lequel elle aimait tant passer. Le temps y marquait particulièrement son passage, les saisons explosaient au fil des mois et aujourd’hui, l’automne prenait ses droits et imprégnait tout autour d’elle des couleurs vives annonçant la future chute des feuilles. C’était plein de sérénité, un régale pour les yeux de ceux qui savaient voir ! Et a en croire l’allure empresser de tout ceux qui la croisaient ou la doublaient, elle était l’une des seules à regarder autour d’elle avec autant de plaisir. Croquant distraitement dans son muffin, elle s’était même retrouvée arrêté en plein milieu du chemin, et rapidement, elle s’était faite bousculée par des étudiants trop pressés.

C’est en se déplaçant vers le bord du chemin qu’elle aperçut ce type là… Elle le reconnut tout de suite. Cléo… voila la seule chose qu’elle connaissait de lui avec certitude, son prénom. Et encore elle l’avait difficilement obtenu de sa part malgré quelques rapides conversations avec lui. Et comme d’habitude, elle le croisait. C’était à croire qu’il était partout où elle passait ! Ces derniers temps, elle avait l’impression de le voir partout, qu’il était toujours là dès qu’elle levait le nez. Et sa présence ne lui déplaisait pas du tout, malgré sa fâcheuse habitude à disparaitre à la vitesse de la lumière ! Mais peu important, il lui plaisait, c’était indéniable. Et ce mystère qui l’entourait l’attirait encore plus. Qu’il soit feint ou pas, il la fascinait. Une chance donc, que ce matin elle le croise dans ces circonstances, alors que pour une fois c’était lui qui semblait dans ses pensées et forts occupés. La joie de le voir transparut immédiatement sur le visage radieux d’Orphée qui emballa soigneusement son muffin et le rangea dans son sac Péruvien avant de se diriger lentement vers lui. Loin d’elle l’envie de le déranger en pleine séance photos. Mais elle avait tellement envie de lui parler encore ! Il fallait qu’elle en sache plus sur lui… alors elle s’était mis devant son objectif. Pas très sympathique certes, mais cela ne sembla pas le déranger réellement car il ne se rendit pas compte qu’elle gâchait son cadrage. Cléo avait l’air plongé dans ses pensées. Voulant capter son attention, elle approcha petit à petit son visage, pour plonger son regard dans le siens. Elle allait bientôt lui dire « Boouh ! » qu’il tournait enfin son visage vers elle et sa réaction ne se fit pas attendre.

Perdant son équilibre, il bascula en arrière et se retrouva par terre dans l’herbe. Orphée sursauta, elle-même très surprise par cette réaction puis éclata de rire :

« Oulah ! Je suis vraiment désolée ! Pas trop casse ?! »

Toujours hilare, une main sur son cœur qui battait la chamade aussi bien de la petite frayeur que pour la présence de Cléo, elle lui tendit la seconde pour l’aider à se redresser. Ca au moins, c’était une entrée en matière ! Mais à tout les coups, il faudrait qu’elle trouve vite une astuce pour rester avec lui, et éviter sa fuite… Et aujourd’hui, elle était bien décider à avoir une vraie conversation avec le beau et mystérieux Cléo Baelish.
Orphée Roseburry
Orphée Roseburry
ORPHÉE ▲ i'm only human
► MESSAGES : 44
► PETIT AIR DE MUSIQUE : DREAM ON • Noel Gallagher's
► OCCUPATION : Etudiante
► PSYCHO : Sereine

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.   CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. EmptyVen 28 Sep - 15:57

Mon coeur prit quelques seconds avant de retrouver un rythme normal. Il fallait dire que cette fille, par-dessus toutes les autres, avait le don de me tomber dessus au moment où je m’y attendais le moins. Qui plus est, sa présence à elle seule pouvait me rendre d’une nervosité pas possible. Ce n’était pas que j’étais un homme gêné, au contraire, j’adorais la compagnie des dames et j’avais toujours eu un certain talent pour les aborder. Mais avec Orphée, c’était assez différent. Il y avait de cela bientôt un an, j’avais tenté de voler le pouvoir de prédiction d’un autre mutant de l’institut, pour me pratiquer, pour voir mes limites. Lorsque je l’avais vu avoir une prédiction, je m’étais empressé de me concentrer afin de mimer son pouvoir pour ensuite l’absorber. Il en résultat une catastrophe : à ce même moment, une vision m’apparut également, mais c’était bien loin d’être la même que celle de mon confrère. Je me voyais, en plein milieu d’une rue, entouré de gens paniqués, affalé sur le sol avec une jeune femme inconsciente dans les bras. Est-ce qu’elle venait de se faire frapper ? Je n’en avais aucune idée, et ma vision ne me disait pas si elle mourrait ou si elle survivait. Bien sûr, me connaissant, je ne pus m’imaginer que le pire et depuis, c’était la fin du monde. Enfin, cette vision fût tolérable, jusqu’à ce que je croise Orphée : son visage me frappa immédiatement, elle, la petite serveuse du café où j’aimais bien aller proche du campus. C’était elle, la fille de ma vision. Au début, j’avais pensé qu’en m’éclipsant de sa vie, je réussirais à la sauver ; mais je ne pouvais m’empêcher de penser à elle, j’avais peur de lui retomber dessus et de la trouver morte et pouf! Ma vision qui se réalise. Alors, je m’étais secrètement donné la mission personnelle de la protéger, peu importe ce qu’il fallait pour y arriver. Après tout, pourquoi ne pas mettre a bien mes talents de mutant pour tenter de protéger quelqu’un? Oui bon, ça c’est si je ne la faisais pas cramer avant. Et c’était bien ce qui me faisait peur avec elle : plus je la voyais, moins je contrôlais mes émotions : ma peur, ma nervosité et…. Mon attachement envers elle? Et Dieu seul savait ce qui m’arrivait lorsque je m’emballais émotionnellement. J’espèrais que les pompiers n’étaient pas trop loin.

Mais ça, Orphée ne devait jamais le savoir. Du moins, pas maintenant. C’était trop dangereux ; après tout, la majorité de mon entourage pensait que les humains étaient des insectes qu’il fallait écraser. Qui sait ce qu’ils pourraient faire à Orphée s’ils apprenaient que j’avais une humaine dans mes amis? Le seul moyen était de me comporter comme un homme tout à fait normal. De ce coup, j’avais décidé, malgré le désaccord de mes professeurs, de continuer d’aller à l’université, leur assurant que la photographie était le seul hobby qui me permettait de me détendre et de me changer les idées. Qui plus est, cela m’aidait beaucoup pour ma concentration. Et puis, ça me permettait de garder un autre œil sur Orphée, puisqu’elle fréquentait la même université que moi. « Oulah ! Je suis vraiment désolée ! Pas trop casse ?! » Oui, j’étais sur les fesses maintenant, mon matériel tout éparpillé autour de moi, encore un peu trop surpris pour réagir rapidement. Je prit le temps de la regarder quelques secondes, encore un peu sous le choc, ne sachant pas trop quoi dire et dans le temps de le dire, j’étais déjà en train de me redresser, ramassant mes trucs autour de moi aussi vite que l’éclair. « Oui oui, je…. Non, pas du tout! Enfin, je veux dire… » Je sentis la chaleur me monter au visage : mauvais signe. Est-ce que c’était le temps de fuir, là, maintenant? Avant que je fasse flamber l’arbuste à coté de moi? Je pris une grande inspiration, pris le temps de me remettre sur mes deux pieds pour finalement accorder un sourire des plus flamboyants à Orphée, comme si rien ne s’était jamais passé. « Tout va très bien, et toi? Tu… tu as des cours? » Quelle question idiote. Bien sûr qu’elle en avait, puisqu’elle était sur le campus. Aucun étudiant ne s’amusait à venir à l’université dans ses temps-libres. Plutôt mourir.

J’espérais sincèrement que mon visage n’était pas trop rouge : mon teint avait tendance à changer de couleur lorsque mon pouvoir voulait prendre le dessus. Il fallait que je me change les idées : tient, mon appareil. Je pris immédiatement un linge dans mon sac à bandoulière, entreprenant de nettoyer mon objectif et de remettre le capuchon pour le protéger. En ce moment, la dernière chose dont j’avais envie, c’était de fuir, comme je faisais tout le temps. La pauvre devait être étourdie à force de me voir sortir et entrer dans sa vie, comme si c’était un jeu de yoyo. En fait, en ce moment, tout ce que je voulais, c’était d’être normal.
Cléo S. Baelish
Cléo S. Baelish
JOKER ▲ mimétisme empathique
► MESSAGES : 87
► PETIT AIR DE MUSIQUE : Baltimore's Fireflies - Woodkid
► OCCUPATION : Étudiant
► PSYCHO : Perturbé

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.   CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. EmptySam 29 Sep - 5:15

L’espace de quelques secondes, Cléo était resté par terre à la regarder, l’air encore tout à fait surpris. Et Orphée elle, restait aussi immobile, n’osant presque plus bouger tellement la possibilité d’une fuite devait d’être décupler après cette chute sur fessier… En vérité, elle se serait crut dans la chanson des Four Tops “In and out my life, You come and you go, Leaving just your picture behind, And I kissed it a thousand times” Pour sur, il entrait et il sortait de sa vie à une rapidité désarmante en ne laissant que son image et quelques mots parfois au passage… mais, et sauf preuve du contraire, elle était encore loin de l’avoir embrassé. D’accord, cette dernière phrase mais à part, la bande originale de sa vie était validée, et elle imaginait parfaitement ses rencontres avec Cléo au son de I Can't Help Myself. Elle manqua encore une fois de retomber dans ses rêveries, par chance, c’est Cléo lui-même qui l’en sortie en prenant enfin la parole. Il venait d’ailleurs de s’activer pour ramasser son matériel de photographie qui s’était renversé en même temps que lui. Et ses paroles étaient tellement confuses qu’Orphée n’osa surtout rien dire de son côté. Après tout, il avait l’air déjà asser mal à l’aise, surpris et effarouché pour qu’elle ne le déstabilise d’avantage avec une phrase idiote dont elle avait le secret !

Elle prit simplement la peine de ramasser un Flash qui était tombé à ses pieds. Ce morceau qui se greffait sans aucun doute sur l’appareil principal attira son attention le temps de quelques secondes. Elle n’y connaissait rien en photographie, mais prit grand soin de l’objet en l’essuyant un peu à même son manteau, quitte à le salir. Si bien que lorsque Cléo reprit la parole, elle redressa le nez pour le voir sourire comme un dieu. « Tout va très bien, et toi? Tu… tu as des cours? » L’image était étonnante, et Orphée se surprit à lui jeter un regard admiratif. Non seulement il s’était remit sur ses deux pieds, mais maintenant, il avait vraiment l’air le plus confiant du monde sur le visage. Et que dire de ce sourire ?! Elle-même en était soufflée, et se sentait un peu déstabilisée. Papillonnant un peu du regard pour reprendre contenance (oui oui, comme une princesse Disney !) elle remarqua alors que c’était sans doute la première fois qu’il lui adressait un sourire. Plutôt bon signe non ? Il n’avait pas tapé de sprint, et en plus il était là, à lui adresser un air radieux… un peu bancal tout de même, puisqu’il semblait rougir légèrement –ce qu’elle trouvait encore plus charmant que son accent d’ailleurs !-. N’était elle pas en train d’apprivoiser Cléo Baelish ?

Elle-même, mit quelques instants avant de se remettre de cette vision et de ses pensées avant d’enfin reprendre la parole :

« Et bien … à vrai dire pas avant quelques heures. Je dois avoir un disfonctionnement quelque part : je voulais potasser ! »


Et voila, il allait la prendre pour une cinglée ! Mais peu importait, elle adorait ses cours, elle voulait progresser et en apprendre toujours d’avantage pour se perfectionner. Même si elle parlait déjà couramment deux langues nordiques, elle espérait bien d’ici peu avoir la possibilité d’en ajouter une troisième à son cursus. Tout en parlant, elle avait tendu le Flash qu’elle avait approximativement essuyé. Et maintenant ? Pas question de le laisser filer, tant pis ses révisions ! Elle mourrait d’envie de rester avec lui, même si cela signifiait rester à proximité et le laisser prendre ses photos… Ah oui ! Ses photos ! L’accrocher avec sa passion ! A en croire l’appareil professionnel qu’il se trimballait et ses innombrables accessoires, il devait être doué, tout bonnement passionné. Et s’était sans doute le meilleur moyen d’entamer une vrai discutions avec lui-même si elle ne comprendrait pas grand-chose, au même titre que si elle se mettait à lui causer en Islandais…

« Et toi ? Tu aime la photographie on dirait ! »

Jolie tentative… bien qu’un peu pitoyable sans aucun doute ! Mais elle cherchait son regard, sans trop pour autant l’appuyer. C’était si rare qu’elle arrive à le capter ainsi qu’elle y croyait à peine. Cléo était un fantôme avant cela, insaisissable et bien trop rapide pour elle. Alors qu’aujourd’hui, elle avait l’impression de réussir un miracle et ne voulait en aucun cas le pousser à la fuite. Il avait de trop belles dispositions pour cela pour qu’elle ne lui tende une perche !


Orphée Roseburry
Orphée Roseburry
ORPHÉE ▲ i'm only human
► MESSAGES : 44
► PETIT AIR DE MUSIQUE : DREAM ON • Noel Gallagher's
► OCCUPATION : Etudiante
► PSYCHO : Sereine

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Vide
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.   CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Empty

“ Contenu sponsorisé „

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real. Vide
Revenir en haut Aller en bas
 

CLÉO&ORPHÉE ► this can't be real.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X GENE :: BOSTON CITY :: “ Centre Ville „-